CBC - LUÇON : 74-64 Les Castelroussins s'offrent le leader

Le CBC avait une revanche à prendre. Battus d'une poignée de points à l'aller, les Castelroussins entendaient bien mener la vie dure au leader hier soir. Histoire de prouver s'il en était besoin qu'il leur sera possible de voir un peu plus haut la saison prochaine. Dans cette perspective, Nicolas Maillot avait demandé à ses joueurs qu'ils « s'arrachent pendant quarante minutes ». C'est ce qu'ils firent. Avec en prime une superbe victoire au bout.
Les Castelroussins entamèrent la partie sur de bonnes bases, scorant les premiers. Dans une salle digne d'un véritable fourneau, Luçon leur rappela toutefois rapidement qu'aucune erreur ne leur serait permise. Pas le moindre relâchement possible. Face à une défense visiteuse très solide qui le força à prendre des shoots difficiles, le CBC ne parvint pas à se détacher (4-4, 8-8). Et connut un léger passage à vide, cédant sous l'impulsion d'un Barthelemy efficace. Quatre balles perdues consécutivement en fin de premier quart temps et quelques fautes plus tard, l'écart était fait (16-21, 17-23).
Le CBC restait malgré tout dans le match. Plus agressifs à l'entame du deuxième quart, comme libérés, les Castelroussins revinrent immédiatement au score avec un 7-0 salvateur (24-23) et reprirent la tête, avant de creuser irrésistiblement l'écart. Obouh Fégué, d'un dunk rageur, ou Démeautis, à deux comme à trois points, firent des merveilles. Et l'exclusion de Tessier pour un mauvais geste de leur faciliter la tâche. Sans doute le tournant du match. Dans un instant d'euphorie, le CBC se détacha (30-30, 38-30) pour rejoindre la pause nanti d'un confortable avantage (45-34).
Les Castelroussins poursuivirent sur les mêmes bases (47-38, 53-40) à l'entame du troisième quart. Mais Luçon n'est pas leader pour rien, et revint dans le match grâce à un 8-0 en toute fin de période (58-54). Le CBC allait devoir s'employer pour espérer l'emporter. Seulement les Castelroussins ont prouvé depuis le début de saison qu'ils avaient l'étoffe des grands. Gérant admirablement la fin de rencontre (64-56, 70-59, 72-62), ils décrochèrent un succès probant. A ce rythme-là, la Nationale 2 ne devrait pas être très loin en juin 2008.

Thierry Roulliaud

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