le blog du club de basket de Chateauroux avec son équipe fanion en N3 ainsi que ses 200 licenciés

15 décembre 2007

la phrase de la semaine


Entendue vendredi soir pendant le match à Montluçon, par notre fan number 2 el Nuno, à chaque dunk de Jof :
"Hé oh !!! On n'est pô à Chicago lâ !!!"

14 décembre 2007

09 décembre 2007

Maintenant, tu es un homme...


Merci beaucoup à Sorna, la maman de Thio, pour ce délicieux Yassa et cette parfaite organisation.






Bon Anniversaire Thio
18 ans
(maintenant, tu pèses gars...)

el Nuno

Pronosticant la victoire à la maison et pour fêter dignement les 18 ans de Thierno, notre fan numéro 2 s'était mis sur son 31 avec sa chemise hawaienne !

Chose promise...


Et voilà Monsieur Tavarès respectant sa promesse tenue de nous offrir le champagne si jamais le score dépassait le précédent record du club de 100 points.
On le sent rancunier sur ce "Lamy" qu'il cite plusieurs fois dans l'article du dimanche et le groupe en général...mais sachez mon cher hénérien que ce ne sont pas les dernières bouteilles que vous nous paierez !

CBC - SAINT-MACAIRE : 105-84 Les Castelroussins l'emportent sans forcer leur talent


HAPPY BIRTHDAY NIASSE (09/12/2007)

Toujours se méfier des plus petits que soi. C'est ce qu'auront sans doute retenu les Castelroussins au terme de leur désastreux premier quart-temps joué, hier soir, face à Saint-Macaire.
Peut-être trop rapidement mis en confiance en découvrant que les visiteurs, avant-derniers, ne s'étaient déplacés qu'à sept, le CBC a manqué son entame tandis que la formation du Maine-et-Loire enquillait les paniers primés (5) avec une insolente réussite. De quoi bousculer les plans de Nicolas Maillot qui s'employait, dès lors, à faire tourner son effectif pour tenter de trouver la bonne solution et revenir dans la course alors que l'écart était déjà conséquent pour Saint-Macaire (15-24, 7e).
Mission accomplie en fin de quart-temps sur un « 3 points » de Lamy (26-26) et grâce à la belle prestation de Dupont, le seul, à ce moment-là, à tirer la troupe vers le haut.
Le deuxième quart-temps ne montrait pas vraiment d'amélioration. Durand et Charruaud ajoutaient d'ailleurs leurs shoots longue distance dans la corbeille pour maintenir l'hôte sous pression. Dans la raquette, N'Guisanet jouait le poison sans trouver de véritable résistance. Mais le CBC reprenait toutefois la main. Coup de chapeau à Pernoud que l'on n'avait pas encore vu à pareille fête (3 tirs primés dans le quart-temps) et nouvelle mention à Dupont.

Le 101e point à Lamy

Pour autant, dans les rangs castelroussins, nul ne semblait perturbé outre mesure. Signe annonciateur d'une deuxième mi-temps plus en rapport avec les prétentions du club ? Il y a un peu de ça.
Car l'entame du troisième quart-temps montrait des visiteurs émoussés. On discernait bien quelques soubresauts, mais le physique n'y était plus. La réussite dans les missiles lointains non plus. Et puisque Niasse fêtait ses 18 ans hier soir, c'est tous les copains qui le mettaient sur orbite pour qu'il aille déposer la cerise sur son gâteau. Un véritable show qui laissait Saint-Macaire sans voix avec ses huit points inscrits (90-59, 30e).
Ne restait plus qu'à dérouler dans le sprint final. Un piètre quart-temps, en fait, où l'on ne retiendra que le cap des 100 points franchi grâce à Lamy.

Victoire obligatoire (08/12/2007)


Pour son dernier match de la phase aller, le CBC reçoit Saint-Macaire, actuel avant-dernier. Victoire impérative pour passer les fêtes au chaud.

CBC - Saint-Macaire Ce soir, 20 h gymnase Valère Fourneau


Ce soir, sur les coups de 22 h, les Castelroussins en auront terminé des matchs aller et pourront alors prendre un peu de recul sur cette bonne première phase, seulement émaillée de deux incidents.
Mais avant de s'offrir quelques vacances, qui ne seront perturbées que par le deuxième tour du Trophée Coupe de France, les Castelroussins devront épingler Saint-Macaire à leur tableau de chasse.
Avec seulement trois victoires au compteur contre Pornic, Benevent et Saint-Laurent-de-la-Plaine, les Angevins n'ont logiquement pas les moyens de briser l'élan castelroussin.
« Ça s'annonce bien si on regarde le classement et par rapport à la semaine d'entraînement, reconnaît Bertrand Masson. La victoire à Poitiers dans la douleur nous a en plus fait beaucoup de bien dans les têtes. C'était la première fois que nous disputions des prolongations en N3, et je le sentais mal ; Poitiers était euphorique, rentrait tous ses paniers… Mais on a su imposer notre maturité et notre physique. » Un Bertrand Masson qui sera le seul absent du jour, victime d'une légère contracture derrière la cuisse. « Il faut absolument gagner et si possible avec un gros score pour marquer les esprits. Si on peut leur mettre vingt points ça sera bien. »

CBC : Lamy, Defoundoux, Obouh Fégué, Niasse, Dupont, Déméautis, Dinga, Blévin, Mazur, Le Tarnec. Entraîneur : Nicolas Maillot.
Onzième journée. CBC 1er, 8V, 2D. Dernier match : Poitiers-CBC, 91-97. Saint-Macaire 11e, 3V, 7D. Dernier match : Saint-Macaire-Limoges, 77-79.

Thierry ROULLIAUD

02 décembre 2007

POITIERS (2) - CBC : 91-97 Châteauroux s'impose en prolongation


Pour solde de tous comptes (02/12/2007)


Ça n'était pas gagné d'avance. Pour tout dire, les supporters castelroussins craignaient même le pire pour leurs favoris en déplacement à Poitiers. Une prolongation plus tard, les joueurs du CBC ont apporté la plus belle des réponses : la victoire.
Mais lorsque l'on est dans ce collectif bleu et blanc, pourquoi faire simple quand on peut surtout faire compliqué ? Au terme de trente premières minutes parfaitement manœuvrées – « un superbe début de match, plein d'intensité » dira plus tard Yannick Déméautis –, les visiteurs pensaient avoir fait le plus dur. Le tableau d'affichage avait enflé au point de leur donner 20 points d'avance. « Et puis Poitiers a pris feu dans le dernier quart temps. Nous n'avons plus joué », regrettait encore le capitaine castelroussin.
Baikova (28 points) en profitait pour causer des dégâts. Heureusement, les Castelroussins trouvaient leur salut à la fois dans Thierno Niasse, qui a fêté une semaine à l'avance son anniversaire, et dans la force de réaction de tout le groupe. Yannick Déméautis : « Aller à Poitiers était un gros test. La prolongation en a été un autre. Je pense que l'expérience de ce qui nous est arrivé la semaine dernière (NDLR, défaite à domicile face à Saint-Laurent-de-la-Plaine) y est pour quelque chose. L'introspection de chacun tout au long de la semaine, aussi. Mais cette victoire ne rattrapera jamais le joker grillé chez nous ! »

Elle offre en tout cas aux Castelroussins l'occasion de poursuivre leur duel à distance avec Rezé. En cas de défaite hier soir, le CBC n'aurait peut-être plus eu cette possibilité…

Nicolas Tavarès
sports.chateauroux@nrco.fr

Le CBC à un tournant (01/12/2007)

L'erreur est humaine, paraît-il. Dans ces conditions, il ne faudra donc pas tenir rigueur du deuxième faux pas du CBC, la semaine dernière. Quoi que…
 
Poitiers - CBC Samedi, 17 h 30
 

Lors des séances de travail de la semaine, le groupe castelroussin dans son ensemble est bien évidemment revenu sur la défaite concédée face à Saint-Laurent-de-la-Plaine, sur le parquet de Valère Fourneau. « Dans la gestion des joueurs, Nicolas (Maillot) et moi-même n'avons pas été bons, concède Ismaël Saout, le coach adjoint. Nous n'avons pas fait ce qu'il fallait. Mais en même temps, on a vu des joueurs qui ont manqué d'intensité, d'envie. Maintenant, il faut avancer, ne pas s'arrêter là-dessus. »

Reconcentration maximale pour le déplacement de cet après-midi à Poitiers. Un match choc au terme duquel l'avenir du CBC se dessinera un peu mieux. Un succès et l'on oubliera que l'équipe a déjà grillé deux jokers (à Pornic et contre Saint-Laurent). Une défaite, et ce sont les ambitions de Nationale 2 qui s'amenuiseront. Ismaël Saout en a bien conscience : « Ce match est super-important du fait de notre dernier raté. Nous n'avons pas le droit à une seconde défaite consécutive. » Sauf que Poitiers va avancer différents arguments prompts à troubler le jeu. « C'est d'abord une réserve (de Pro B) et comme la première joue ce soir (hier) à Maurienne, ils auront largement le temps d'être rentrés, souligne Ismaël Saout. C'est également une équipe jeune, qui court, très bien en place. Tactiquement, Vasselin (NDLR, le coach poitevin) est très fort. On sera évidemment attendu parce que nous sommes un prétendant à la montée. Et pour n'importe quelle équipe, taper un prétendant est un beau challenge… »

Les Castelroussins seront donc dans leurs petits souliers en terre poitevine. Mais c'est dans ces moments-là que l'on reconnaît les grandes équipes.

CBC : Lamy, Defoundoux, Masson, Obouh Fégué, Niasse, Dupont, Déméautis, Dinga, Blévin, Mazur. Entr. : Nicolas Maillot.

10e journée. – Poitiers, 5e, 5V, 4D. Dernier match, Limoges-Poitiers : 86-107 ; CBC, 2e, 7V, 2D. Dernier match, CBC-St-Laurent-de-la-Plaine : 78-81.

N.T.

26 novembre 2007

Remise en question attendue (26/11/2007)


Battu pour la première fois dans sa salle par Saint-Laurent-de-la-Plaine, le CBC a commis un faux pas qui pourrait coûter très cher.

CBC : 78 Saint-Laurent : 81

Sans Francisco, l'affaire aurait certainement été différente et le CBC, même à côté de son sujet comme samedi, l'aurait emporté. Oui mais voilà, l'une des deux dernières recrues de Saint-Laurent-de-la-Plaine – avec Ghazi – a marqué de son empreinte sa première rencontre sous ses nouvelles couleurs. Intenable tout au long du match, il a conclu son récital offensif par un ultime tir primé dans la dernière minute. Un shoot à 3 points qui a enterré les derniers espoirs castelroussins.
Il faut bien reconnaître que loin d'être en haut de la colline, la maison bleue et blanche s'est retrouvée dans le brouillard. Alors Francisco s'est levé, Francisco s'est allumé. Castelroussins, où étiez-vous ? C'est bien là le problème : complètement hors du coup, les joueurs du CBC ont trop rapidement jeté les clés de leur réussite habituelle. Blévin, bien pris après un début de partie tonitruant, la formation castelroussine s'est subitement retrouvée sans imagination, sans solution offensive. A l'arrivée : une cascade de tirs forcés et une absence cruelle aux rebonds. Voilà pour le volet offensif du dossier. Du déjà vu, sauf qu'en retour, le CBC présente habituellement une défense rigoureuse capable de compenser ce genre de passage à vide. Samedi, ce ne fut pas le cas. En se crispant peu à peu et en cristallisant leur désarroi d'un soir sur l'arbitrage, Masson et compagnie ont au contraire facilité les choses à leurs adversaires.
« Nous avons très mal joué au basket. Les intérieurs et les extérieurs n'ont pas fait leur travail et défensivement, on était à la rue. Dans ces conditions, nous avons logiquement mangé derrière. La balle, ça doit être la prunelle de nos yeux mais nous n'avons pas su la gérer. On ne mérite donc pas de gagner ce match », analyse Nicolas Maillot. Le coach du CBC est d'ailleurs rejoint dans l'analyse par son capitaine, Yannick Déméautis : « J'ai toujours dit que l'on jouait le samedi comme l'on s'entraînait durant la semaine… Il y a eu une baisse d'intensité vendredi soir. Voilà qui pourrait peut-être expliquer notre contre-performance. On a manqué d'envie et de motivation… C'est un accident. Pour savoir gagner, il faut aussi savoir perdre. Il faut savoir en tirer les leçons. »
Avec deux défaites au compteur (à Pornic 8e de la poule, et contre Saint-Laurent 9e), les Berrichons hypothèquent grandement leurs chances d'accéder à la Nationale 2. « Cela va nous coûter la montée ! », peste Nicolas Maillot. La réaction à chaud est peut-être excessive, mais le CBC, désormais 2e, n'a plus le droit à l'erreur. « Nous avions déjà grillé notre joker à Pornic. Il faudra aller gagner à Rezé lors de la phase retour et attendre des faux pas de nos concurrents directs. On s'attend désormais à une deuxième phase de folie. » Et comme avec le CBC, tout est possible…

Frédéric LAUNAY

19 novembre 2007

Tranbert Sonma est son nom d'artiste....


Age : 35 ans

Habite à : Villejuif

Occupation principale : Chant

Passe son temps à : Chanter

Il écoute : Chris Farlowe ; Aretha Franklin ; Celinde Dion, Stevie Wonder, Elton John, Warwick, Elvis (2ème partie de sa carrière) et Diana Ross

Il n' aime pas : la méchanceté
Bertrand est un garçon positif, drôle et généreux. S'il a peur d'être coupé de ses amis, ce fan d'Aretha Franklin et de Diana Ross reste très enthousiaste quant à l'aventure qui l'attend...Bertrand ne joue pas d'un instrument mais " pianote " de temps en temps.

11 novembre 2007

tcht tcht...

les rappeurs Calbo et Lino du groupe Arsenik ont posé le mic. J'ai retrouvé la pochette de leur 1er album.
Ils utilisent maintenant leurs physique pour le CBC 36. ci-mer les keums.

Yanus questionnairus


 

Nom : DEMEAUTIS    Surnom : Yanus

Prénom : YANNICK

Date de naissance : 31/05/1978

Lieu de naissance : Creil (60)


 

Taille : 1,97

Poids : 96 kgs

Poste de jeu : 4-5


 

Depuis quand tu joues au basket : 16 ans

Quel était ton ancien club : CBC 36

Le niveau le plus haut dans lequel tu as joué : N1

Ta séquence de jeu ou ton move préféré : Dunk

Ton joueur préféré : Moi ou Thio


 

« Un choix à faire, pas d'argumentaire : » 

Tu n'as le droit qu'à 1 seul Joker ! 

Quick ou Mc Do 

QUICK

Carrefour ou Lidl 

CARREFOUR

Renault ou BMW 

Renault

  

OuiOui ou Dora 

Dora

Tv ou ciné 

TV

Ninon ou Juliette (dédicace) 

Ninon

Heroes ou Prison break

Prison Break

  

Whisky ou Ti Punch 

Ti Punch

Riz ou pates 

Riz

Poulet ou cochon 

Poulet

Raclette ou fondue 

Raclette

  

Céline ou Nadège 

JOKER

Beyoncé ou Shakira 

Beyoncé

Foot ou Rugby 

FOOT


 


 

Voici un (petit) mélange des questionnaires de Proust et de Bernard Pivot afin de mieux comprendre qui tu es.

Répond spontanément, sans trop réfléchir.

1. Mon occupation préférée.

Basket

2. Mon principal défaut

Raleur

3. Ma drogue favorite?

Basket

4. Le son, le bruit que j'aime ?

Prout !!!

5. Le son, le bruit que je déteste ?

Nico qui gueule

6. Mon juron, gros mot ou blasphème favori?

Merde

7. La qualité que je désire chez une femme.

DOUCEUR

8. Le métier que je n'aurais pas aimé faire?

DENTISTE

9. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel j'aimerais être réincarné?

LION

10. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire?

WELCOME TO PARADISE

Déméautis ou la réputation d'un faux méchant (10/11/2007)


Le capitaine castelroussin n'est pas du genre à s'en laisser conter sur les terrains. Mais il se défend d'être un méchant comme a pu le laisser croire la rumeur.


Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux… Lorsqu'il est arrivé au CBC, en provenance du Cajo Vierzon, il y a trois saisons, Yannick Déméautis, 29 ans, ne savait pas qu'une mauvaise réputation l'avait précédé. « Le fait de ne pas avoir réussi le challenge avec le CJM Bourges, à mon arrivée dans le Cher il y a huit ans (le club berruyer, alors en Nationale 3, et Déméautis se séparèrent avant même la fin de la première saison en raison d'un désaccord avec le coach) m'a sans doute rendu plus impulsif par la suite. Comme on dit : “ Quand on est jeune, on est con ! ” Maintenant, qu'on me dise que je suis chambreur, OK. Mais méchant, non… »
Le personnage semble pourtant ambivalent. Il y a « Yann », le joueur, effectivement chambreur et capable d'user de son physique dans la raquette. Et Déméautis, l'homme de tous les jours, plus posé, volontiers bavard… mais toujours chambreur. Le genre de garçon capable de se fondre très vite dans le moule CBC : « Ça a toujours été un club carré. En tout cas ce que je cherchais. Bourges était moyennement carré. Vierzon, c'était le club familial mais qui ne pouvait pas aller au-delà de la R1. Au CBC, dès la première année, je suis devenu un pilier. C'est difficile à assumer, mais c'est une très bonne chose pour s'épanouir. » Et s'y imposer capitaine.
« Je l'avais déjà été en alternance avec “ Bert ” (Masson). Est-ce que je prends mon rôle à cœur ? (longue hésitation) Oui, parce que dans le passé, j'ai pu être en situation difficile dans des clubs. J'ai vécu celle d'être un joueur évincé. Alors je pense que je suis bien placé pour aller en parler avec ceux de l'équipe qui se retrouvent à faire le banc. »

“ Tu n'es jamais pro
quand tu fais le banc ! ”

Lui l'a ciré un temps, à Reims. Flash-back : « J'ai commencé chez moi, au Stade Compiègne BC, à 13 ans. Puis j'ai rejoint le centre de formation de Reims, où est d'ailleurs passé Ulysse (Dinga) un peu plus tard. C'est là que j'ai commencé à côtoyer les pros, pendant 15 mois de Nationale 1. Pro, je l'étais sportivement, pas de façon contractuelle. En même temps, tu n'es jamais pro quand tu fais le banc (rire). J'ai donc dû faire un choix. Soit je faisais des piges… sur le banc ; soit je me lançais dans le monde du travail. Mon choix de vie a été professionnel et le basket n'a fait que suivre mon parcours dans le monde du travail. Et puis j'étais limité au niveau de mes capacités de basketteur. Je suis un temporisateur, pas un shooteur… »
Yannick Déméautis va donc poser ses valises dans le Cher. Moins d'une saison au CJMB, passage au Cajo Vierzon « pour rejoindre Lamine Dia qui avait également quitté Bourges. J'ai passé trois saisons là-bas, de la R3 à la montée en R1. » En parallèle, Yannick devient DAAGV, Directeur adjoint chargé des aires des gens du voyage sur tout le département. Pas un job facile. « Le basket m'a apporté un équilibre. J'ai fait un choix de vie, répète-t-il, mais il n'est pas atypique. Et je ne le regrette absolument pas. J'ai la chance de m'éclater en faisant du sport. Je suis passé du haut niveau au plus bas niveau régional. J'ai vécu une montée en Nationale 3 (avec le CBC), vécu un championnat avec les pros (Reims). Ça oui, c'est atypique. Mais surtout, le basket m'a sociabilisé, structuré. »
Isa, son épouse, Salomée et Timothé, les petits bouts, ont fini de le transformer. Dans son discours, sa petite famille revient sans cesse. Un îlot de quiétude et de bonheur. Et tout autour, le basket et les espoirs de montée avec Châteauroux.
« La Nationale 2, j'y crois dans un futur très proche. Ce serait mieux cette année ; ça me permettrait de finir ma carrière sur une bonne note ! » Et de faire son chemin de petit bonhomme sans faire de tort à personne.

Nicolas TAVARÈS

© la nouvelle république


beau goss

09 novembre 2007

Le CBC est sorti grandi d'une semaine un peu agitée (06/11/2007)


La zone de turbulences traversée, le leader de Nationale 3 part à l'assaut de la montée avec un nouvel esprit de groupe.

I
l y a deux manières d'atteindre un objectif. L'une poussera à foncer tête baissée, sûr de soi, parfois bien trop. L'autre voie sera pavée d'humilité et d'abnégation. Elle impliquera de ne jamais se prendre pour ce qu'on n'est pas. Depuis samedi dernier et la victoire acquise par le CBC à Landouge/Limoges, le doute n'est plus permis. C'est cette dernière option que les Castelroussins ont choisie.
Quinze jours après avoir bu le bouillon à Pornic. Une semaine après que quelques langues se sont déliées en externe, au risque de gripper la belle mécanique. Cible des critiques, Nicolas Maillot, jugé coupable de faire jouer la concurrence. Une nouveauté au CBC :
« Jamais encore je n'avais vécu ça. Mais toutes ces histoires, finalement, c'est ce qui fait le métier d'entraîneur », glisse l'intéressé. Le coach confirme toutefois ne pas avoir goûté la plaisanterie, mais les explications de texte en interne et les séances de travail sous les lambris de Valère Fourneau ont eu des effets inattendus. L'équipe pouvait voler en éclat ; tout du moins prêter le flanc à la scission. La victoire sur Landouge restera comme la meilleure des réponses. « Ce qu'il en ressort ? C'est que Nicolas a le capitaine derrière lui !, lance Yannick Déméautis. Cette victoire s'est construite durant la semaine. C'est vrai qu'avant, il n'y avait pas de concurrence. Il n'y avait donc pas de marge de progression. L'arrivée d'Ulysse (Dinga) et Manu (Blévin) a durci le jeu intérieur et c'est pour cela qu'on progresse convenablement. Maintenant, la seule inquiétude que j'ai, c'est sur l'intégration de certains joueurs. Mais ça, c'est de ma responsabilité de capitaine… » Alors Yannick Déméautis, qui prend son rôle très à cœur, va finir le travail.

On ne parle pas encore d'introspection mais le CBC a traversé une semaine de petites turbulences en démontrant qu'il avait du corps. Que le président Auger ne s'inquiète pas, même si quelques éléments ont dû mal à se faire à l'idée d'aller cirer le banc, le groupe vit. Il vit même très bien.
« Je suis fier de cette équipe, d'en faire partie. Je suis fier de moi, aussi, consentait Nicolas Maillot dans le calme d'un vestiaire limougeaud. Je ne sais pas si le groupe s'est ressoudé autour de moi, ce que je sais, en revanche, c'est que j'ai retrouvé l'équipe du début de saison dernière. C'est ce qui me fait le plus plaisir. » « Au niveau du comportement, on a vu celui d'une équipe qui joue la montée, concède pour sa part Patrick Oblique, le directeur sportif. A trois minutes de la fin du match, Nico (Maillot) a sorti deux joueurs majeurs. Ceux qui sont rentrés ont fait la différence. Alors oui, on a véritablement un banc de luxe. Et ce qui s'est passé le week-end précédent, ces critiques à l'égard du coach, va finalement donner un nouvel élan. Ce qui a été écrit dans la presse a déclenché des choses dans les têtes. »

Yannick Déméautis :
“ Pour le moment
le seul objectif
c'est le maintien ! ”


Pas question de s'enflammer pour autant. Si Nicolas Maillot ou Patrick Oblique ne font plus secret des ambitions d'accession en Nationale 2, il y a toujours un Déméautis pour tempérer le propos :
« Ça peut faire sourire, mais notre premier objectif, c'est le maintien. Ce n'est qu'en décembre que l'on pourra revoir ça. On aura alors rencontré tout le monde. Il faut bien se dire que nous ne sommes pas à l'abri d'un revers face à des équipes qu'on ne connaît pas. » D'ici la trêve, Blévin aura peut-être même cristallisé sur lui les défenses adverses comme ce fut le cas samedi soir. « Ils étaient pendus à son bras tout le match, pestait le directeur sportif. Mais ça a libéré tout autour de lui. » Et c'est bien le groupe dans son ensemble qui est allé décrocher la lune à Landouge. Avec la manière. Elle devrait générer un bel engouement pour ce CBC-là. A vérifier, samedi soir, avec la venue de Nantes.

Nicolas TAVARÈS

Pris par le bon bout (05/11/2007)


Bien que longtemps accroché par les Limou-
geauds, le CBC a rendu une copie exemplaire samedi soir. Du genre de celles qui soudent un groupe.


De notre envoyé spécial

Landouge/Limoges : 84 CBC : 94

C'est souvent sur de petits détails que l'on peut juger la valeur d'une victoire. Quand, après une dizaine de secondes dans la partie, Déméautis a mis Obouh Fégué sur orbite pour un haley-hoop qui ouvrait la marque, l'incrédulité a gagné les tribunes limougeaudes. A 9-0 (2e), quelques joueurs locaux, les bras ballants de dépit, se sont tournés vers Yoann Laigneau, leur coach, comme pour implorer de l'aide. Au moins une explication…
Samedi soir, le CBC se savait attendu de pied ferme par Landouge, invaincu dans son antre depuis plus d'un an et demi. Mais puisque la meilleure défense – et Dieu sait que les Castelroussins en firent bonne usage dans le premier quart temps – est toujours l'attaque, c'est le couteau entre les dents qu'ils se sont rué sur l'adversaire. « Le positif, ce soir, ça a vraiment été cette entame de match, soulignera plus tard Yannick Déméautis, le capitaine. On a de suite mis les pendules à l'heure parce qu'on a été bons, concentrés. »
Par la suite, Landouge et son maître à jouer, le redoutable Chabasse se remettaient en ligne et s'accordaient pour faire passer un très mauvais quart d'heure à Blévin. Il n'a pas été épargné, samedi, le grand Manu. Bien plus tard, dans la nuit castelroussine, il s'amusera d'ailleurs à compter les bleus, stigmates du marquage limousin.
Guère en réussite sur ses lancers francs, Blévin a toutefois terminé la soirée avec 27 points dans l'escarcelle et la satisfaction du devoir accompli. Car les Limougeauds passèrent beaucoup de temps à se focaliser sur l'intérieur du CBC. « Il s'est fait sécher, mais quand Landouge a vu que nous avions d'autres joueurs capables de scorer, il était trop tard » rigolait Nicolas Maillot.
Sur leur parquet, les Limousins n'auront fait que courir après le score. Plutôt bien, d'ailleurs. Faute d'éléments de grande taille, ils ont – c'était prévu – allié adresse aux tirs à mi-distance et de loin et courses effrénées. Une débauche d'efforts qui leur permit de rafler les deuxième et quatrième quart temps. Qui fit même craindre le pire pour un CBC arc-bouté sur ses positions. « Mais lorsque nous avons changé notre défense, en deuxième mi-temps, je n'ai plus eu aucun doute » martelait Maillot, fier de la prestation de sa troupe.

Focalisé sur Blévin
Landouge tombe
dans le piège


Il faut dire que quelques accélérations meurtrières de Rajsavong et Obouh Fégué, à l'unisson d'un Lamy vicieux à souhait pour venir titiller Chabasse, ont fait beaucoup pour ce succès. Et la sérénité affichée dans les derniers instants par Déméautis n'a fait qu'ajouter à la copie.
Samedi, c'est du très grand CBC qui s'est livré sans compter. Un CBC qui affirme définitivement ses ambitions.

Nicolas TAVARÈS

© La nouvelle république


d'autres photos de la sélection benjamin en Hongrie





Un homme dans le match...sniff

Il faut que je l'admette, le p'tit gars que je portais sur mes épaules est devenu un homme...


04 novembre 2007

UN HOMME DANS LE MATCH De plus en plus de temps de jeu pour Niasse


Feu “ Thier No Defense ” (04/11/2007)

La route vers le haut niveau n'est pas toujours pavée de bonnes intentions. Mais Thierno Niasse a grandi avec un ballon de basket dans les mains. Alors les prédictions lui promettent une voie royale.

« Un jour, on regardait une finale de NBA à la télé. Il était cinq heures du matin. Thierno devait avoir 5 ans et il nous a saoulés tellement, avec son ballon, il a passé son temps à shooter ! » L'anecdote de Frédéric Dussidour, son coach en sélection départementale de poussins à minimes, résume parfaitement le jeune arrière du CBC.

« Il vie, mange, dort et pense basket, abonde d'ailleurs Bertrand Masson. C'est un amoureux de la pratique depuis son plus jeune âge. Il est doté de qualités physiques de verticalité et de vitesse. Ses compétences vont éclater au grand jour cette saison. » Thierno, pas encore 18 ans, emboîtera donc le pas d'Amadou, son père, pilier de l'Entente de la grande époque.
D'un faible temps de jeu la saison dernière, Thierno est en effet passé, cette année, à des apparitions plus conséquentes. Et décisives. Nicolas Maillot : « Il progresse chaque année. Je compte sur l'intensité de jeu qu'il a, sur l'esprit de contre-attaque. Sur son adresse aussi. Il se situe actuellement entre un moins de 21 ans et un joueur à plein-temps ! »

L'explication, c'est Fred Dussidour qui pense la tenir : « Il a déjà la fibre basket de son père. Et puis ces deux trois dernières années, il a extrêmement grandi (1,88 m). Il a pris confiance en lui, alors qu'il était extrêmement réservé. Ça se ressentait sur le terrain. Je l'avais même surnommé “ Thier No Defense ”. La seule chose qui me faisait douter sur sa capacité à devenir un joueur correct, c'était sa timidité. »

« J'émettrai des réserves sur son shoot, poursuit Masson. Mais il n'a plus peur de prendre ses responsabilités. Il est plein d'humilité tout en étant blagueur et très chambreur. » Au CBC, ce sont d'énormes qualités…
N.T.

Mais, Thierno…qui es-tu ???

Nom :Niasse Surnom : Thio

Prénom : Thierno

Date de naissance : 04/12/89

Lieu de naissance : Chateauroux


Taille : 1.90

Poids : 75 kg

Poste de jeu : 2 – 1


Depuis quand tu joues au basket : 10 ans

Quel était ton ancien club : Entente basket Châteauroux

Le niveau le plus haut dans lequel tu as joué : N3

Ta séquence de jeu ou ton move préféré : Crossovers

Ton joueur préféré : MJ

« Un choix à faire, pas d'argumentaire : »

Tu n'as le droit qu'à 1 seul Joker !

Quick ou Mc Do

Quick

Carrefour ou Lidl

Carrefour

Renault ou BMW

Bmw



OuiOui ou Dora

Oui-oui

Tv ou ciné


Ninon ou Juliette (dédicace)

Juliette

Heroes ou Prison break

Les 2



Whisky ou Ti Punch

Whisky

Riz ou pates

Riz (mafé)

Poulet ou cochon

Poulet

Raclette ou fondue

Raclette



Céline ou Nadège

Céline

Beyoncé ou Shakira

Beyoncé

Foot ou Rugby

Foot


Voici un (petit) mélange des questionnaires de Proust et de Bernard Pivot afin de mieux comprendre qui tu es.

Répond spontanément, sans trop réfléchir.

1. Mon occupation préférée.

Jouer au basket

2. Mon principal défaut

Impatient

3. Ma drogue favorite?


4. Le son, le bruit que j'aime ?


5. Le son, le bruit que je déteste ?


6. Mon juron, gros mot ou blasphème favori?


7. La qualité que je désire chez une femme.

Gentillesse

8. Le métier que je n'aurais pas aimé faire?

Ouvrier

9. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel j'aimerais être réincarné?

Lion

10. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire?


LANDOUGE - CBC : 84-94 Grosse prestation castelroussine en terre limougeaude


UNE ENTAME DU TONNERRE (04/11/2007)

Il y a des matchs dont on ne mesure pas le poids. Celui qui occupait les Castelroussins, hier soir, figurait dans la catégorie des lourds. Parce que Landouge naviguait au quatrième rang avant le coup d'envoi. Parce que, surtout, aller chercher les points de la victoire là-bas s'apparenterait à une très bonne opération pour un prétendant à la montée.

Installé au milieu d'un groupe de supporters qui n'en finit plus de grossir dans les proches déplacements du CBC, Patrick Oblique répétait à l'envi, scrutant les locaux : « Ils m'inquiètent, ils m'inquiètent… » Landouge n'affichait pas de hauts gabarits, c'est vrai. Mais la jeunesse de ce groupe limougeaud laissait penser que Châteauroux vivrait une chaude soirée.

N'était la mise en route difficile de Blévin, le CBC prenait littéralement les locaux à la gorge. Une défense impressionnante sonnait le tocsin limougeaud dès le premier quart-temps. Un Castelroussin se loupait, il se rattrapait aussitôt pour repartir à l'assaut. L'entame parfaite, de l'envie et un 25-11 qui déconcertait Landouge.

Les Limougeauds se reprenaient par la suite – « C'est impossible de tenir ce rythme tout le temps » justifiera Nicolas Maillot –, livrant sous l'impulsion de Chabasse plus que de la résistance pour s'offrir la deuxième levée (22-16). Un quart temps durant lequel Patrice Lamy prenait une intentionnelle pour le moins discutable. Déstabilisant, forcément.

Dans un même élan, Rajsavong et Obouh Fégué allaient donc relancer l'allure. Certes par à-coups, mais trois interceptions consécutives permettaient au CBC de durcir suffisamment le ton pour reprendre la main dans le troisième quart-temps (23-28). Juste histoire de s'assurer une avance plus conséquente sur une formation qui ne lâchait décidément rien. Il faut dire que Landouge n'avait plus perdu sur son parquet depuis plus d'un an et demi.

Le sprint final serait donc terrible, d'autant que pour remonter au score, Delmond ne tentait plus que des paniers primés (73-78, 37e). Un temps de flottement berrichon laissait planer un doute sur les têtes visiteuses, mais c'est bien le CBC qui avait le dernier mot sur un lancer franc de Déméautis. « C'est une belle victoire collective qui s'est bien préparée cette semaine » concluait le capitaine courage.

Nicolas Tavarès
sports.chateauroux@nrco.fr

© La nouvelle république


29 octobre 2007

Bertrand, Docteur joueur Masson, Mister manager (13/10/2007)






Archive NR, Antony Belgarde

Bertrand Masson, blessé aux adducteurs, ne sera pas de la partie ce soir face au PLLL Tours. Il sera cependant présent sur le banc.





Tourangeau d'origine et ancien joueur du PLLL, Bertrand Masson, blessé, sera tout de même présent sur le banc ce soir pour assister au choc. Le manager et le joueur partagent la même envie : voir le CBC poursuivre sa marche en avant.

Où serez-vous ce soir ? Devant votre écran pour regarder France - Angleterre en rugby ou au gymnase Valère Fourneau ?

« Je suis blessé mais je serai bien à côté de mes coéquipiers, assis sur le banc ! On regardera le rugby après, au foyer du club. »

Pourquoi ne pas avoir décalé votre rencontre pour permettre à vos supporters d'assister aux deux rencontres ?

« C'était compliqué… La fédération aurait quand même dû prendre les devants et décaler tous les matchs. Mais je ne pense pas que cela joue trop. Ce n'est pas le même public. Les amateurs de basket vont venir au match. A Bénévent, la semaine passée, il y avait du monde dans les tribunes. »

Au-delà de cela, le fait de rater ce match doit personnellement vous laisser un petit goût amer ?

« J'ai effectivement joué un an au PLLL, juste avant d'arriver à Châteauroux. J'ai donc un petit regret. Je connais bien le coach, Yann Vaslin, et le coach adjoint, Francis Liegey, puisque j'ai joué en Espoirs Pro B à Tours avec eux. J'étais à l'école avec le meneur, Tony Liegey. Je m'entends bien également avec les dirigeants. Je les ai de temps en temps au téléphone… En plus, je suis Tourangeau. Ma famille est là-bas. C'est mon fief ! C'est donc un rendez-vous particulier, mais le plus important, c'est d'être sur le terrain lorsque l'on ira là-bas. »

Comment jugez-vous votre début de saison ?

« On respecte parfaitement notre tableau de marche. On avait tablé sur trois succès en quatre matchs. On est à trois sur trois ! Ce n'est pas non plus une surprise dans la mesure où Bénévent était vraiment faible. A Blois, on a fait un gros match. Et contre Rezé, sans être super-fort, on a été bons dans l'ensemble face à une équipe d'un niveau un peu en dessous du nôtre. Cette année, on peut s'appuyer sur un groupe de dix joueurs compétitifs. »

C'est vraiment la force du CBC cette saison…

« Nico (Maillot) peut se permettre de changer un joueur sans baisse de niveau. Cela peut faire la différence, notamment face à PLLL… Si on se réfère à notre objectif de départ, le maintien confortable, on est bien. C'est moi qui ai travaillé le plus sur le recrutement. Les joueurs que j'ai fait venir correspondent tout à fait à ce que j'attendais. On avait besoin d'un peu de masse physique : on l'a avec Ulysse Dinga. On voulait de la taille : c'est fait avec Baptiste Le Tarnec. En plus, ce sont de bons mecs et l'amalgame s'est fait rapidement. D'autant que les anciens du groupe sont de plus en plus compétiteurs. »

On peut donc parler ouvertement d'objectif de montée ?

« Je ne sais pas si je peux répondre à cette question… (sourire) On a le potentiel mais en Nationale 3, il n'y a qu'une équipe qui monte. C'est donc aléatoire. Il faut avoir un concours de circonstances favorables. Si l'on perd par exemple chez nous ce week-end, cela peut changer des choses dans la tête des joueurs et dans celles de nos adversaires. »

Et vous personnellement, comment vous sentez-vous ? Comment gérez-vous le fait d'être manager et joueur en même temps ?

« Je le gère bien parce que je n'interviens pas sur l'équipe première… »

Mais vous vous êtes quand même occupé du recrutement !

« Oui effectivement… Mais ce positionnement me va bien. C'est dans la continuité du poste que j'occupais depuis cinq ans. Je supervise l'ensemble des quinze équipes de jeunes du club et les entraîneurs. Je suis là pour faire vivre le projet du club. Concernant l'équipe première, les plus anciens ne sont pas surpris. Les nouveaux se sont peut-être interrogés au départ mais ils se sont rendus compte que je fais la part des choses quand je suis sur le terrain. »

Vous n'avez pas d'autres ambitions à terme ? Devenir coach par exemple ?

« Je ne sais pas… En tout cas, pas avec ce groupe-là parce que j'ai trop d'affinités avec les garçons. Et pour l'instant, même si j'ai un brevet d'état comme Nico, je n'ai pas cette envie. Cela pourrait m'intéresser mais pas dans un avenir proche. »

Propos recueillis par Frédéric LAUNAY