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23 janvier 2008

Pour le champagne les Castelroussins repasseront (22/01/2008)


Pour s'en aller défier Rezé dans le choc
de la journée de championnat, le CBC avait mis les petits plats dans les grands. Récit d'un déplacement qui s'est terminé en queue de poisson.



Nous aurions voulu vous conter par le menu le périple victorieux du CBC à Rezé. Revenir sur cette halte concoctée par Bertrand Masson dans son fief de Langeais, à la mi-journée. Au Pont-Levis, l'hôtesse est accorte et le chinon gouleyant.
Insister, aussi, sur la joie de ces basketteurs redevenus gamins le temps de quelques saltos dans un château gonflable d'une aire d'autoroute sur les hauteurs d'Angers. Mais samedi soir, tout ne s'est pas vraiment passé comme les Castelroussins l'auraient souhaité.
Ce déplacement à Rezé, dans la banlieue nantaise, les basketteurs du CBC en avaient pourtant fait l'un des plus importants jalons de leur saison. Gagner là-bas et c'est la route vers la Nationale 2 qui se dégageait encore un peu. Perdre, c'était se compliquer considérablement la tâche. S'obliger à ne plus laisser filer le moindre point en chemin tout en espérant les faux pas d'adversaires directs. Rezé, évidemment. Mais aussi le PLLL Tours qu'il faudra aller défier dans dix jours. L'occasion était tellement belle, que toute la troupe avait été placée dans un cocon.
Un car flambant neuf, « pains choc' », croissants et cafés offerts par les dirigeants avant le départ. Et les mots d'encouragement du président Auger en prime. « Mettez une p… d'envie dans ce match et faites-vous plaisir ! » Des mots qui tranchaient avec le langage habituellement châtié d'Eric Auger. Le coup était à ce point jouable que Manu Blévin avait emporté une caisse de champagne qui patientait sagement dans la soute. Elle n'en est pas sorti…

Saucisson et bon médoc

La faute à ce passage à vide dans le troisième quart-temps. Et au bout du compte un gros coup de massue sur la caboche. Il a fallu du temps pour que les Castelroussins retrouvent le sourire. D'abord s'acheter un sandwich et une mousse pour faire couler le tout au bar du gymnase – c'est qu'à Rezé, on sait recevoir l'adversaire… –, puis monter dans le car pour un retour long, beaucoup trop long. « Moi, les gars, je me suis occupé de votre confort aujourd'hui » lâchera, un rien dépité, Patrick Oblique, le directeur sportif.
« Je m'étais dit que si on gagnait, on ouvrirait les bouteilles de champagne. Si on perdait, j'avais quand même prévu le saucisson avec un bon médoc. Vous comprendrez que le champagne, les gars, c'est niet ! » La convivialité en guise de consolation.
Manu Blévin et Mayika Defoundoux ne toucheront pas à la «charcutaille». Pour eux, la défaite n'est pas passée. Et le grand Mayika de pester : « On n'est pas prêts. Non, on n'est pas prêts… » De refaire surtout le match de long en large avec Manu pendant que Patrick Oblique tente désespérément de dérider l'assistance en présentant quelques montages « Power point » qui font, en temps normal, un véritable tabac.
Les rires n'étaient pas forcés, mais presque. Et finalement, c'est dans un sommeil sans confort que certains ont préféré se plonger en attendant Châteauroux. Ils auraient tant voulu vivre ces retours animés qui n'appartiennent qu'aux vainqueurs.


Nicolas TAVARÈS

3 commentaires:

Shaolin a dit…

joli récit senior rup, merci mais tu n'as pas tout dit...

Anonyme a dit…

Il est vrai s'en est mm touchant...... snif !!

Fred

Rupella a dit…

Le reste, c'est pour mes dossiers perso. A ressortir un jour ou l'autre