CBC - Saint-Macaire 99 / 65 Point-average soigné pour Chateauroux

Le CBC étant équipe à avancer à grand coup d'objectifs, la réception de Saint-Macaire était prise très au sérieux. Quand bien même les visiteurs arrivaient amoindris.En cas de succès hier soir, les Castelroussins remplissaient en tout cas avant l'heure la mission fixée par Nicolas Maillot, à savoir gagner quatre matchs sur une série de six. Sauf que l'affiche du jour portait le numéro 5. C'est dire le rythme tenu par le CBC.

Une fois réglés quelques problèmes de communication en attaque, Châteauroux partait à l'assaut de la citadelle macairoise avec une belle envie. Peut-être trop au vu des ballons rendus à l'adversaire. Mais en s'appuyant sur sa tour de contrôle (Obouh Fégué), puis en laissant à Rajsavong le soin de creuser l'écart en deux temps (17-7, 27-19), le CBC prenait rapidement la mesure de son vis-à-vis.

L'entrée en piste de Vaz dans le deuxième quart temps avait le don d'annihiler encore un peu plus les intentions visiteuses, engluées dans la défense locale. Pour autant, la copie rendue à la mi-temps n'atteignait pas les sommets espérés ; tout du moins ceux entrevus à Valère Fourneau lors de précédentes sorties. A moins que le faible niveau développé par les Macairois n'incite les locaux à se mettre au niveau.

Trois interceptions de Masson, un panier primé de Vaz au buzzer et quelques coups d'éclat de Niasse dans et hors de la raquette finissaient d'écœurer les joueurs de Clément Lebourg, menés de plus de quarante points dans le troisième quart temps (87-43). Autant dire qu'une gestion « pépère » dans la dernière ligne droite suffisait pour que le CBC s'assure une tranquille victoire.Au vrai, la pression retombait totalement chez les Berrichons, devenus simples spectateurs du regain de forme macairois. Gaboriau et Joreau imposaient alors un 10-0 qui n'avait pas l'heur de réveiller les instincts castelroussins. Vaz appliquait toutefois une piqûre de rappel pour juguler tout retour intempestif. Il n'aura manqué qu'un point pour atteindre la barre fatidique du 100 à la marque.

Nicolas Tavarès